Histoire de Skikda / Page 7
L'histoire de sa population
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Documents annexe
s
Paul et Marie Cuttoli

— Armoiries de Skikda —

HISTOIRE DE SKIKDA - Page 8 -
– Les armoiries de la ville –

LES ARMOIRIES DE LA VILLE A TRAVERS LES SIECLES
es explications concernant les armes de la ville antique et celles de Philippeville sont extraites de l'ouvrage "Philippeville et ses environs" de M. Emile Ledermann (1935). Concernant les deux stèles antiques, ce ne sont bien entendu que des hypothèses, par contre aucun doute sur les armoiries de philippevile, et absence d'informations concernant celles de Skikda.

Armoiries phéniciennes de Rusicade
es premières armoiries, les plus anciennes se trouvent au musée de la ville sous la forme d'une petite stèle en grès tronqué. Le fronton est orné d'un croissant aux cornes montantes surmonté d'un disque. Sous ce fronton sont placés, à côté l'un de l'autre, un caducée et la figure symbolique de la divinité.
M. Stéphane GSELL, le savant et archéologue, a considéré cette stèle comme les armoiries de la colonie phénicienne, ancêtre de Skikda.

— Armoiries de Rusicade la punique —

Armoiries romaines de Rusicade
n bas relief en marbre offre l'image d'une femme vêtue à la grecque. Debout elle tient de sa main droite abaissée un caducée, de sa main gauche une corne d'abondance et une longue hampe dont la partie supérieure semble se terminer par un morceau d'étoffe quadrangulaire. C'est une enseigne (vexillum). La couronne qui entoure la tête, montre que cette figure représentait, soit la fortune protectrice d'une cité, ou sa "Tutela", soit la personnification même de cette ville.
Ce serait les armes romaines de Rusicade.

— Armoiries de Rusicade la romaine —

Armoiries de Philippeville
n 1858, le Conseil Municipal de Philippeville en 1858, songeait que des armes étaient nécessaires à la cité naissante, un concours fut ouvert entre tous les dessinateurs et artistes de la ville. Le projet retenu fut celui de M. Jauffret, greffier du Tribunal civil de Philippeville. C'est celui qui orne les actes officiels de la ville.

Ces armoiries sont "d'azur à une clef d'argent en pal, surmontée d'une cigale d'or et accostée de deux autres de mêmes."
L'azur du ciel d'Algérie, la clef, symbole d'un port qui ouvrait la voie de la Province, puis les cigales d'or, car ces dernières passaient en 1858 comme la traduction du mot "Rusicade".
Les explications mentionnées sur le procès verbal de la séance mémorable du Conseil Municipal de 1859, partaient de prémisses fausses, puisque Rusicade, n'a jamais voulu dire "Le Pays des Cigales" mais plus simplement, en phénicien "Le Cap du Phare" (voir la page consacrée à l'origine des noms Skikda et Stora).
Ces armoiries sont complétées à leur base par une branche de laurier et une branche de myrte fleurie, offrandes symboliques à Vénus, patronne de Rusicade.
Enfin, un ruban vert-espérance flotte autour de la colonne portant une devise de Quinte-Curce Rufus.
"LABOREM HONOREMQUE FATI NOSTRI PIGNORA HABEMUS" (Le travail et l'honneur sont les gages de notre avenir).

— Armoiries de Philippeville —

Armoiries de Skikda
'avais dans mes archives ces armoiries de Skikda. Elles seraient l'œuvre de M. Abd-el-Aziz Ramdane, artiste bien connu, ancien directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Skikda et natif de la ville.
Malheureusement je n'ai pas les explications concernant les différents symboles. C'est une lacune qui reste à combler, en espérant qu'un "skikdi" ou une "skikdiya" me fasse parvenir ces informations (voir contact dans le menu général).

— Armoiries de Skikda —