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— Thamugadi (Timgad) —
Histoire d'Algérie - Page 3 -
– Antiquité –
De la préhistoire à l'Antiquité
rrivés d'Orient en Afrique du Nord il y a neuf mille ans pour occuper ce territoire dans son intégralité, les ancêtres des Berbères y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Les Berbères occupaient jadis toute l'Afrique du Nord, depuis l'ouest de l'Egypte jusqu'à l'Atlantique et les îles Canaries, et de la Méditerranée jusqu'aux confins du Sahara.
Les Berbères étaient appelés Libyens par les Grecs, qui donnaient d'ailleurs ce nom à tous les peuples blancs vivant au nord de l'Afrique, depuis les franges désertiques de l'Ouest égyptien jusqu'au détroit de Gibraltar – les colonnes d'Hercule. Vers le sud, les Grecs ne connaissaient pas les limites des zones que ces populations occupaient ; pour eux, le monde libyque prenait fin là où débutait le pays des Noirs, ceux qu'ils appelaient les Ethiopiens – de Aethiops, « peau foncée ».
Des Proto-Méditerranéens venus d'Orient
Les ancêtres des actuels Berbères arrivent sans doute en Afrique du Nord il y a environ neuf mille ans. Les anthropologues les identifient comme des Proto-Méditerranéens progressant de l'est vers l'ouest. Cette donnée semble d'ailleurs confirmée par la linguistique puisque, à l'intérieur du groupe « afrasien » – nouvelle appellation de l'ancien « afro-asiatique » de Joseph Greenberg – on classe sous le même ensemble le berbère, l'égyptien et le sémitique, ce qui atteste une origine orientale commune, dont l'émergence aurait pu se faire dans la zone occupée par l'actuelle Erythrée.
L'archéologie constate en outre que les nouveaux venus sont porteurs d'une industrie lithique qui leur est propre et qui, introduite de l'est vers l'ouest et connue sous le nom de capsien – de Capsa, nom antique de Gafsa – se maintient du VIIIe au Ve millénaire.
Ces nouveaux arrivants repoussent, éliminent ou absorbent les populations qui les ont précédés, les Mechtoides – hommes de Mechta el-Arbi – dont l'industrie lithique est l'ibéromaurusien, contemporain du magdalénien et de l'azilien européens.
A l'époque néolithique, la limite sud du peuplement berbère semble être la zone des 25ème-27ème parallèles, qui sépare le néolithique de tradition capsienne du néolithique saharo-soudanais : en d'autres termes, elle constitue la frontière entre les peuplements blancs et noirs. C'est d'ailleurs à cette époque que la poussée des Blancs méditerranéens se produit au Tassili, jusque-là essentiellement occupé par des populations mélanodermes non-négroïdes, probables ancêtres des Peuls actuels. Le mouvement ne fera que s'amplifier par la suite.
Par-delà ses diversités, le monde libyco-berbère constitue un ensemble ethnique dont l'unité linguistique, culturelle et religieuse transcende les multiples divisions tribales. Malgré cela, dresser la carte d'établissement de ces peuples est une tâche impossible, en raison de leur nomadisme, d'une part, et des lacunes dans les sources, d'autre part.
Antiquité numide
n Afrique du Nord, l'apogée des Berbères est la période dite « maurétanienne », qui précède les temps romains et voit se constituer, probablement dès le IVe siècle avant J.-C., trois principaux royaumes.
Dans le nord-ouest de la région, c'est-à-dire dans l'actuel Maroc, se forme une fédération de peuples et de tribus berbères qui donne naissance au royaume de Maurétanie – ou royaume des Maures – qui s'étend de l'Atlantique au fleuve Mulucha (Moulouya). Entre le Mulucha et la rivière Ampsaga à l'Est – l'actuel Oued el-Kébir – s'établit le royaume des Massaesyles avec Siga pour capitale. Enfin, entre la rivière Ampsaga et les territoires de Carthage prend place celui des Massyles dans la partie orientale du Constantinois, avec Cirta pour capitale. Au IIIe siècle avant J.-C., ces deux derniers sont réunis dans le royaume de Numidie.
Ces trois royaumes sont dirigés par des souverains qui portent le titre d'Aguellid : le pouvoir de ces chefs de confédération, qui sont aussi des chefs de guerre disposant d'armées nombreuses, se voit généralement remis en cause après leur mort, faute de règles de transmission clairement définies. Parmi les tribus, jalouses de leur autonomie, qui composent ces royaumes, la fin de chaque règne est donc l'occasion de mouvements de contestation politique, qui dégénèrent souvent en guerre civile.
D'après Polybe, historien grec, né en 200 avant J.C. et connaisseur de l'Afrique pour y avoir séjourné longtemps, le premier roi des Massyles fut Navarase, beau-frère d’Hannibal (247-183 avant J.C.) grand général et homme d'Etat carthaginois.
Hérodote rapporte que des relations commerciales se développèrent très tôt entre Phéniciens et Numides, favorisant ainsi la pénétration de la langue et de la culture puniques assez profondément dans le pays.
Les Numides apprirent des Phéniciens les procédés agricoles et industriels de la fabrication de l'huile d'olive et du vin, l'exploitation et le travail du cuivre. L'influence culturelle, par contre, fut très limitée et s'exerça essentiellement par l'intermédiaire de Carthage ; elle ne se manifesta de manière sûre que dans le domaine de l'art, dont nous retrouvons des exemples dans les grands médracens de l'Aurès et de Tipaza.
Le grenier à blé de l'Europe
L'Afrique du Nord était depuis l'Antiquité considérée comme le « grenier à blé » de l'Europe. La Numidie, au IIe siècle avant Jésus-Christ, ne fournissait-elle pas du blé à tout le bassin méditerranéen, aux Macédoniens, à Rome, aux cités grecques, notamment à Rhodes où une statue du roi berbère Massinissa avait été érigée en hommage à sa politique marchande ?
Le climat était alors assez humide. Les sources et les puits étaient en grand nombre, On croit savoir qu'à cette époque le Sahara n'avait rien d'un désert et qu'il avait plutôt l'air d'une verte prairie.
De l'invasion romaine aux Byzantins
vant 148 avant J.-C., Massinissa, le chef des Massyles, devient l'allié de Rome, ce qui lui permet d'unifier la Numidie par l'annexion du royaume des Masaesyles. Plus à l'est, la Maurétanie demeure un moment encore indépendante.
En 113 avant J.-C., Rome s'engage dans une guerre totale contre le roi numide Jugurtha, à la faveur de laquelle elle assure son pouvoir sur une grande partie de l'actuel Maghreb.
Sous le règne de Juba II (25 avant J.-C.-23 après J.-C.) et sous celui de son fils Ptolémée (23-40 après J.-C.), la Maurétanie connaît un brillant essor. La capitale du royaume est alors Caesarea – l'actuelle Cherchell – tandis que Volubilis est élevée au rang de résidence royale. En 40 après J.-C., des révoltes éclatent ; en 44, l'empereur Claude, les ayant écrasées, scinde le territoire en deux, créant la Maurétanie Césarienne – partie occidentale de l'actuelle Algérie, Algérois et Oranais, c'est-à-dire l'ancien royaume massaesyle – et la Maurétanie Tingitane, correspondant au Maroc actuel, avec Tanger comme chef-lieu.
En 429, les Vandales menés par Genséric envahissent l'Afrique du Nord et s'y installent. Hunéric succèdera au roi Genséric. Les Vandales seront chassés par les Byzantins dirigés par le général Bélisaire. En 533, le dernier roi des Vandales, Gélimer, arrière petit-fils de Genséric, qui après avoir tout détruit sur son passage, se réfugiait dans les forêts de l'Edough où il fut pris et mis à mort. La Numidie passe sous domination Byzantine. En 589, victoire de Salomon, successeur de Bélisaire, sur les Berbères de l'Aurès.
— Le royaume de Numidie à la fin du IIe siècle avant J.C. —
L'avènement de l'Islam
'Afrique du Nord va bientôt subir la conquête arabo-musulmane qui chassera les Byzantins, et deviendra en quelques siècles un ensemble de pays entièrement musulmans et très largement arabisés. Les « cavaliers d'Allah », animés par une puissante volonté de conquête, trouvent en face d'eux des résistants successifs, qu'ils réduisent les uns après les autres : troupes byzantines, tribus ou confédérations berbères, villes fortifiées. Conquise, l'Afrique du Nord est rapidement islamisée.
En dépit de résistances souvent acharnées – dont celle de la Kahina, héroïne berbère des Aurès – la conquête arabo-musulmane semble avoir été facile. Les autochtones, très souvent païens, adoptent l'Islam, et quelques décennies plus tard ce sont des Arabo-berbères qui mèneront la conqête de l'Espagne et du sud de la France.
La raison principale de cette rapide fusion est sans doute due à la proximité de la langue et des origines orientales des Berbères et des Arabes. En outre, contrairement aux Romains, les Arabes ne coloniseront pas l'Afrique du Nord, mais s'y installeront et formeront avec les Berbères, la souche des Algériens actuels.
Les guerres
près la première guerre punique (264-241 avant J.C.) Carthage dut faire face à la guerre de mercenaires, et fut aidée par la cavalerie numide du prince Navarase. Au cours des années qui suivirent cette guerre, la puissance carthaginoise s'affaiblit, ce qui permit au roi des Massyles, Gaïa, grand-père de Massinissa, d'entreprendre la conquête des villes côtières, dont Hippo-Regius, qui devint sa capitale. Il fut reçu triomphalement par la population qui chassa les Carthaginois.
Pendant la deuxième guerre punique (218-202) avant J.C.) Romains et Carthaginois se disputèrent avec acharnement l'alliance des royaumes numides.
Alliée à Hannibal, la cavalerie numide se distingua brillamment. Elle parvint à envahir l'Iberia, la Gaule, traversant les Pyrénées ; puis les Alpes, contribuant à remporter en 216 avant J.C. la bataille de Cannae, la plus célèbre victoire des troupes de Hannibal, demeurée, à ce jour, dans les annales militaires, comme un exemple de stratégie et de tactique.
La résistance et la robustesse des montures et des cavaliers numides y jouèrent un rôle considérable. La deuxième guerre punique prendra fin avec la bataille de Zama. Ce sont les troupes numides de Massinissa rallié à Scipion, qui contribuèrent à la défaite de Carthage, contrainte alors de reconnaître Massinissa comme roi de Numidie.
Au IIIe siècle avant J.C., la Numidie masséylienne était gouvernée par Syphax qui chercha à helléniser son pays, comme le faisaient à cette époque, les autres peuples de la Méditerranée.
La guerre en Ibérie achevée, et dans la perspective de la guerre en Afrique, Carthaginois et Romains recherchèrent l'alliance du roi numide.
Scipion décida alors de traverser le détroit de Gibraltar pour négocier avec Lui. D'après Tite-Live, alors que Scipion entrait au port, Hasdrubal y arrivait aussi. Ainsi, ces deux ennemis se retrouvaient-ils sur le territoire du prince numide flatté de voir les deux plus grandes puissances du monde venir solliciter, en même temps, son amitié.
Personnages
a succession au trône de Gaia se fit dans la guerre civile, au cours de laquelle l'héritier du trône, l'oncle de Massinissa fut assassiné par l'aventurier Macetulo, qui souleva le peuple et plaça sur le trône le jeune Lacumaces, tout en conservant le pouvoir.
Massinissa dut alors rentrer et affronter d'abord Lacumaces, puis les troupes de Macetulo renforcées par Syphax.
Il vainquit Macetulo et récupéra le royaume de son père, alors que la lutte avec Syphax ne faisait que commencer. Celui-ci, poussé par Hasdrubal, attaqua et poursuivit Massinissa avec acharnement, l'obligeant à se replier dans les zones montagneuses sans pour autant arrêter les combats.
L'imminence de la guerre en Afrique se précisant, les deux monarques furent contraints de prendre position.
Hasdrubal obligea Syphax, en le mariant à sa fille Sophonisba, à se ranger à ses côtés.
Massinissa, pour sa part, afin de pouvoir récupérer le royaume de son père réduit par Syphax, se retrouva aux côtés de Scipion. Grâce à l'appui des Romains, en 203 avant J.C., il vainquit et fit prisonnier Syphax dont il épousa la femme : Sophonisba.
Scipion, craignant que Sophonisba ne poussât son mari vers le parti carthaginois, exigea qu'elle lui fût livrée. Mais Massinissa avait promis à Sophonisba de ne pas la remettre aux Romains et de lui procurer du poison si cette éventualité se confirmait… Et il en fut ainsi.
C'est à la fin de la deuxième guerre punique que Massinissa fut rétabli dans le royaume de son père. Le titre de roi de la Numidie dont il fut solennellement investi par le Sénat, le mit en mesure de récupérer des territoires depuis longtemps carthaginois, et de s'approprier des villes ; des Emporia. L'opulente Leptis Magna fut du nombre des possessions carthaginoises récupérées par le roi numide.
Soixante-dix localités de la Zeugitanie, faisant partie du territoire de Hippo-Regius et s'étendant jusqu'à la Tasca, furent récupérées, ainsi que la région qui s'étend sur la rive droite du Madjerda.
Phéniciens
lors que Carthage rayonnait de toute sa puissance, les Royaumes Numides de Gaia, Massinissa et Syphax, avaient atteint un degré de développement exceptionnel sur les plans économique, social et culturel. Bien que, peu ou encore mal connue, cette période reste l'une des plus passionnantes de l'Histoire d’Algérie.
Faute de repère plus précis, il faut remonter à l'histoire de Carthage pour accéder à la chronologie des Royaumes Numides.
Selon la chronologie chrétienne, et les récits de Virgile dans l'Enéide, Elissa Didon, sœur de Pygmalion, roi de Tyr, fuyant l'oppression de son frère, débarqua avec ses trésors et une poignée de fidèles Tyriens et Chypriotes sur la côte africaine de Tunis, vers 860-870 avant J.C.
Entre le lac et les marais saumâtres, dans la péninsule formée par l'ancienne embouchure et les alluvions du fleuve Madjerda, elle fonda Carthage "Qart Hadast" (ville nouvelle).
C'est aussi dans l'Enéide, que nous trouvons trace du premier personnage historique du territoire occupé par l'Algérie d'aujourd'hui, Hiarbas ou Iarbas, roi de Gétulie, ancienne contrée de l'Afrique en bordure de l'Atlas Saharien.
Selon Virgile, Hiarbas, fils de Jupiter Amon et d'une nymphe, demanda à Didon de l'épouser. Ayant essuyé un refus, Hiarbas fit la guerre à Carthage.
Justin, dans les Histoires Philippiques, résumé de la grande histoire universelle, adaptée par Trogue Pompée d'une œuvre grecque plus ancienne, nous présenta l'épisode ainsi :
"Des envoyés de Hiarbas, chef de la tribu (Maxyés) arrivèrent à Carthage pour demander la main de Didon au nom de leur maître… Mais ils n'osèrent pas brusquer les choses et cherchèrent un détour. Ils feignirent d'être en quête d'un prince qui consentît à enseigner à Hiarbas et à ses sujets les moyens de vivre d'une manière moins barbare…"
Noms des villes algériennes pendant l'Antiquité
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Antiquité - Chronologie
IVe Siècle avant J.C.
Ikosim est fondée par les Phéniciens à l'emplacement de ce qui deviendra Alger.
IIIe Siècle avant J.C.
Gaïa roi des Massyles est dépossédé de son royaume par Syphax roi des Massaessyles voisins.
— Gaïa —
— Syphax —
203 avant J.C.
Massinissa, est le fils de Gaia, roi dépossédé des terres de ses ancêtres par le Massaessyle Syphax. Il défait Syphax, réuni les deux royaumes (Massaessyle et Massyle) en royaume de Numidie et se met sous la protection de Rome.
Ikosim se transforme en Icosium (Ile aux Mouettes).
— Massinissa —
148 avant J.C.
Décès de Massinissa à qui succède son fils Micipsa.
118 avant J.C.
Décès de Micipsa à qui succèdent conjointement ses deux fils Adherbal et Hiempsal, et son neveu Jugurtha, fils de Mastanabal. Jugurtha devient roi de Numidie après avoir éliminé successivement ses deux cousins (Hiempsal en -108 et Adherbal en -113).
Alger porte le nom d'Ikosium.
— Jugurtha —
113 avant J.C.
Rome, qui ne souhaite pas voir s'installer un royaume de Numidie fort et uni, intervient contre Jugurtha.
— Thamugadi (Timgad) - Arc de triomphe de Trajan —
104 avant J.C.
Après 7 ans de guerre contre les Romains, Jugurtha, qui a été trahi par son beau-père Bocchus, est emmené à Rome où il sera étranglé.
50 avant J.C.
Juba Ier succéde à son père, Hiempsal, et devient roi de Numidie.
— Juba Ier —
46 avant J.C.
Juba Ier, roi de Numidie, qui est l'allié de Pompée, avait accueilli, après la bataille de Pharsale, les restes de l'armée vaincue, et secourut Caton qui s'était enfermé dans Utique. Il perdit avec Q. Metellus Scipion la bataille de Thapsus face à Jules César. Il se donne la mort après cette bataille.
Son fils, Juba, est emmené à Rome ou il y sera élevé avec soin par César. La Numidie est alors réduite en province romaine.
— Cuicul (Djémila) —
15 avant J.C.
Juba II est mis sur le trône de Numidie par Auguste (Octave) qui règne sur Rome. Auguste, dont il se concilia les bonnes grâces, lui fit épouser Cléopâtre Séléné, fille d'Antoine et de la célèbre Cléopâtre VII, et lui donna un royaume composé des provinces des deux Maurétanies et d'une partie de la Gétulie.
— Juba II —
Juba II choisit comme capitale Caesarea (Cherchell), qu'il décora de ses plus beaux monuments. Il fera édifier prés de Tipaza une pyramide conique, le mausolée appelée en arabe "Qbar er-Roumia" traduit par "Tombeau de la Chrétienne". Ce nom, "Tombeau de la Chrétienne", est incorrecte car le mausolée est antérieur au Christianisme. "Qbar er-Roumia" signifie le "Tombeau de la Romaine" certainement en rapport avec les origines de l'épouse de Juba II, qui était Romaine par son père, et Egyptienne par sa mère, d'où peut-être la forme en pyramide du mausolée.
Roi cultivé, Juba II parlait punique, grec et latin. Il écrira, en grec et en latin, de nombreuses oeuvres touchant à différents domaines dont une partie est aujourd'hui perdue.
— Tipaza - Le mausolée de la famille royale dit "Qbar er-Roumia" —
17 après J.C.
Le chef numide Tacfarinas se soulève contre la domination de Rome mais il est défait et tué en 24.
— Tipaza (Tipasa) —
24 après J.C.
Mort de Juba II. Son fils Ptolémée lui succède.
40
Ptolémée est assassiné à Lyon sur ordre de Caligula, qui s'empare de sa fortune et du royaume de Numidie.
41
La Numidie devient une Province Romaine.
Les Romains imposent la culture du blé (la Numidie sera le grenier de Rome), et comme le pays est très sec, ils y édifient de nombreux aqueducs.
— Lambaesis (Lambèse) —
354
Naissance à Thagaste (Souk Ahras) de Aurelius Augustinus, plus connu sous le nom de Saint Augustin.
395
Saint Augustin devient évêque d'Hippone (Annaba)).
429
Invasion de la Numidie par les Vandales aux ordres de Genséric.
430
Mort de Saint Augustin durant le siège d'Hippone qui s'achèvera par la destruction de la ville par les Vandales. Genséric ouvre alors une longue période de pourparlers avec Valentinien, empereur d'Occident.
— Annaba - Hippone (Hippo-Regius) —
455
Pillage et destruction de Rome par Genséric qui est couronné héros du monde barbare.
477
Mort de Genséric.
533
Le Vandale Gélimer, arrière petit-fils de Genséric est vaincu par le Byzantin Bélisaire. La Numidie passe sous domination Byzantine.
589
Victoire de Salomon, successeur de Bélisaire, sur les Berbères de l'Aurès.